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Les maladies des volailles

les remédes:

La phytothérapie (soin par les plantes) pour protéger et soigner mes poulettes
Prévention de la coccidiose (c’est une maladie parasitaire qui affecte le transit de la poule, les coccidies pompent les minéraux et se multiplient très vite, la poule maigrit; cette maladie est mortelle) : ajoutez du vinaigre de cidre dans l’eau de boisson ou de l’argile (concassée ou en poudre) dans l’alimentation
Prévention des poux: Préparez un mélange d’eau et de savon noir dans un vaporisateur et aspergez-en les zones sensibles (pondoir, perchoir, poulailler)
Prévention des poux rouges: ils sont actifs la nuit et se développent au contact des fientes, il est recommandé de les enlever très fréquemment et de maintenir une litière propre pour éviter la prolifération des poux rouges
Boostez la forme de vos poules: donnez en prévention (ou lorsque la ponte diminue) 1 fois par mois des feuilles d’orties à vos poules. Coupez les orties grossièrement (elles ne s’attaqueront pas à des orties sur pieds!), elles mangeront les feuilles.
Vermifugez vos poules en ajoutant de l’ail mixé à leur alimentation
Evitez « le picage »: les poules se piquent au niveau du cou, signe de carence en vitamine B, elles peuvent s’écorcher et la vue du sang les rend complètement chèvres! Pour prévenir cette carence en vitamibe B, donnez de la levure de bière ou du bicarbonate de soude dans l’eau ou l’alimentation
L’aromathérapie (soin par les huiles essentielles) pour bichonner vos poules
En cas de respiration difficile (présence importante de vers dans l’organisme par exemple): faites un mélange d’huiles essentielles de girofle, d’eucalyptus radié et de niaouli dans une solution huileuse et vaporisez ce mélange sur les plumes de vos volatiles. Les coqs en auront le souffle coupé mais…plus elles!
En cas de bronchite (la poule a l’air de tousser et ses œufs sont irréguliers): Mettez quelques gouttes d’huiles essentielles de thym dans une solution huileuse et vaporisez sur les plumes (j’utilise principalement le thym en infusion pour soigner mes poules ou en prévention pendant l’hiver, il ne s’agit plus d’aromathérapie  mais de phytothérapie. Dans ce cas la phytothérapie est plus simple à utiliser-l’infusion de thym est servie en boisson- et elle est très efficace. J’utilise moi-même cette infusion en prévention des maux de l’hiver…
En cas de stress (avant ou après un transfert par exemple): on peut mettre quelques gouttes d’huile essentielle de lavande dans le poulailler…effet zen garanti et c’est du bio en plus!
 
Plan de traitements pour les volailles
 
Ce plan consiste à établir un calendrier des traitements à faire de façon sys­tématique et sans attendre que les volailles soient malades. C'est une pratique qui s'est généralisée dans les grands élevages pour les diverses vaccinations, les vermifuges et les an­ticoccidiens.
Beaucoup de petits ou moyens éleveurs sont souvent à la recherche d’un plan de traitements pour la basse‑cour, ou pour des lots de volailles plus importants. Il est très difficile de leur donner satisfaction de façon honnête et adaptée à leur cas et nous allons voir pourquoi.
Il y a une différence considérable entre l'éle­vage industriel où les volailles sont en lots du même âge et bien sûr d'une même espèce, élevés dans des locaux qui ont été nettoyés et désinfectés avant leur arrivée, et l'élevage fa­milial ou amateur, dans lequel les volailles sont au sol, avec un parcours extérieur qui peut être très vaste ou au contraire très réduit et dans lequel le sol en terre constitue une réserve in­contrôlable et variable de diverses maladies pa­rasitaires.
L'alimentation est un autre facteur de diffé­rences importantes: dans un cas, elle est équi­librée et correspond aux besoins de l'âge et de l'espèce, dans l'autre cas, elle est variable, sou­vent arbitraire et presque toujours carencée, ce qui amène une sensibilité plus élevée aux diverses maladies: le manque de vitamines, de protéines, rend les volailles bien plus sensibles aux infestations, notamment par les vers.
                      LE SOL
Le sol est le réservoir de la plupart des ma­ladies parasitaires courantes: coccidiose et vers. Ces parasites s'y trouvent sous des formes très résistantes: oeufs pour les vers, ookystes pour les coccidies; ces formes survivent environ un an dans le sol et résistent aux divers désinfec­tants.
L'infestation du sol dépend du nombre de volailles au mètre carré et de l'humidité habi­tuelle du sol; un sol humide la favorise. Le sol est aussi à l'origine de la tuberculose fréquente dans les petits élevages. Le bacille tuberculeux peut y survivre 12 à 14 mois au moins.
Les conditions sont donc très variables d'un élevage à l'autre et entre le parcours utilisé année sur année pour des bandes de volailles, et celui qu'on emploie pour la première fois, il y a autant de différence qu'entre l'enclos de 5m x 5m utilisé pour 20 poules et la ferme où les poules sont en liberté totale. Il faut cependant noter que cette liberté totale peut aussi être trompeuse, car, à côté des espaces pratique­ment sains, fréquentés par les volailles, il reste les environs immédiats du poulailler, où on les nourrit et où elles séjournent plus longtemps; certaines races de volailles sont en outre peu actives et, même libres, restent toujours aux environs de leur poulailler, augmentant la den­sité effective de volailles par mètre carré, donc les risques de contamination.
          L'ALIMENTATION
La tradition veut que l'on nourrisse les poules avec du grain et cela leur a convenu tant que l'on s'est contenté d'une ponte de 90 à 110 oeufs par an et de poulets bons à manger à 5 mois. Cela allait de pair avec des poules dites «de ferme», à croissance lente, à besoins nutritifs réduits et que la nécessité amenait à rechercher sans cesse des suppléments dans la nature: vers, escargots, insectes, quand el­les le pouvaient (poules en liberté). Même pour ces poules peu exigeantes, une telle alimenta­tion était insuffisante si elles étaient enfermées sur un petit espace, insuffisance en partie com­pensée par la distribution de déchets divers et de verdure.
L'évolution de l'élevage industriel a conduit à la création de souches de volailles répondant à des objectifs précis : ponte élevée (250 à 300 oeufs par an), à une croissance rapide (2 kg en quelques semaines). La rusticité, en dehors des condi­tions d'élevage prévues, l'activité (recherche des aliments dans la nature), la frugalité, sont des qualités que la sélection a laissées de côté, car elles étaient en dehors des buts recherchés. Or, ce sont ces souches que l'on trouve main­tenant partout et qui, peu à peu, se sont intro­duites dans les petites basses‑cours où on veut les élever comme les poules de ferme d'autre­fois.
Dans de telles conditions, elles font souvent moins bien qu'elles et elles sont dans un état de santé, de résistance aux maladies, déplora­ble.
Selon que le petit éleveur nourrit ses poules au grain (croyant leur assurer une alimentation parfaite) ou qu'il emploie un aliment complet, les conditions de résistance aux maladies sont totalement différentes.
              LE PROBLEME
On voit que si l'on combine ces différentes conditions d'élevage, on obtient un très grand nombre de cas et, même en simplifiant à l'ex­trême, on ne peut pas les classer en moins de 8 à 10 cas, correspondant chacun à un plan de traitement différent.
Nous avons essayé de répondre cependant à cette demande des petits éleveurs, et nous reproduisons ci‑après, ces plans de traitement contre la coccidiose et les vers
          LA COCCIDIOSE
C'est une maladie des jeunes sujets et elle est grave surtout chez les poulets entre 4 et 10 semaines (elle est hémorragique le plus sou­vent à cet âge), mais des formes plus lentes peuvent exister chez les poulettes jusqu'à 4 à 5 mois. Il n'y a jamais à traiter les volailles au-delà de cet âge ; les aliments pour poussins contiennent des préventifs en général très effi­caces, mais leur dose est calculée pour agir chez des poulets qui mangent uniquement cet aliment. Si la quantité d'aliment est réduite de plus de 10 à 15 % par des distributions de céréales, la maladie peut se manifester plus ou moins gravement, selon la réduction de la dose et les conditions d'hygiène et d'infestation du sol.
               LES VERS
Ces parasites de l'intestin sont très répan­dus, surtout les ascaris, sans parler des hété­rakis encore plus courants, mais peu dange­reux, ou des capillaires très pathogènes.
Nous voudrions insister ici sur quelques points :
Les jeunes sujets, jusque vers l'âge de 6 à 7 mois et surtout plus jeunes, sont bien plus sen­sibles aux parasites que les adultes. Pour un même nombre de vers un poulet sera maigre, anémié et pourra même mourir surtout s'il a des capillaires (très fins et invisibles à l'oeil nu en pratique), alors qu'une poule adulte les sup­portera assez bien sans amaigrissement, avec cependant une baisse de ponte. Il y a un phé­nomène de résistance et d'accoutumance. De plus, dans un même milieu donc à contamina­tion égale du sol, la poule adulte est moins parasitée, car chez elle un grand nombre de parasites sont éliminés sans arriver à se fixer (immunité).
Cette différence de sensibilité entre jeune et adulte, se retrouve, à âge égal, entre un sujet carencé mal nourri et un sujet bien alimenté, de façon équilibrée, qui résiste beaucoup mieux.

 

 

 
Les maladies des lapins  

 

Les remédes


 
 La MUE
A l'époque ou les lapereaux changent de poil, il convient tout particulièrement de leur donner une bonne nourriture, abondante et fortifiante.
En dehors donc de l'herbe et des crudités journalières, on forcera la ration en son, croûtes de pain et avoine.


 CONVULSIONS ET PARALYSIE

Les jeunes lapins peuvent être atteints de convulsions suivies de la paralysie de l'arrière-train.
Le remède - pas toujours infaillible - consiste à tenir les malades bien au chaud.


 DIARRHÉE

La diarrhée est une maladie grave, qui produit à elle seule autant de victimes que toutes les autres affections réunies.
Elle atteint principalement les lapereaux et, d'une façon générale, les animaux nourris avec trop d'herbe et de feuilles de choux mouillées, ou avec des aliments gâtés ou fermentés.
Dès que les excréments deviennent mous, isoler les malades.
Les loger au sec, sur une litière très propre, les mettre à la diète pendant 24 ou 36 heures.
Puis, petit à petit, leur donner des repas légers d'aliments secs : son, pain sec, avoine, et ne revenir au régime normal qu'une fois la maladie complètement disparue.
Si, malgré ces soins, les excréments deviennent liquides, le malade est irrémédiablement perdu.


 CONSTIPATION
Le manque de boisson, une nourriture trop sèche engendrent la constipation.
De l'eau en permanence et de la verdure la guérissent toujours.


 INDIGESTION
Une trop grande absorption d'aliments, l'usage immodéré des feuilles de choux occasionnent l'indigestion.
L'animal devient triste, se tapit dans un coin obscur, et son ventre se distend à l'excès.
Il faut le mettre sans tarder à la diète pendant 1 ou 2 jours.
Si, au bout de ce temps, il reprend un peu de gaieté, l'alimenter de nouveau, progressivement, avec une nourriture plus tonique.


 HYDROPISIE OU GROS VENTRE
Ce n'est autre chose qu'un amas d'eau dans la vessie, survenant par suite d'un régime presque exclusivement vert (et par conséquent aqueux).
Remède : son, avoine, croûtes de pain, fourrage sec, pimprenelle, thym, fenouil, céleri, persil.


 OPHTALMIE OU MAL D'YEUX
Le mal d'yeux affecte les lapins dont la litière n'est pas assez souvent renouvelée.
Les exhalaisons acides du fumier en sont la cause.
Mortel pour les jeunes, le mal d'yeux cède parfois chez les adultes à des lavages d'eau boriquée.
Bien entendu, les malades seront changés de cabane et placés sur une litière sèche et propre.
Mais, d'une façon générale, il conviendra de tuer tous les lapins qui ont les yeux complètement fermés.


 AFFECTIONS VERMINEUSES
La vermine, la gale atteignent les animaux, logés de façon insalubre, mal soignés, mal nourris.
La désinfection du local, la modification ou le changement de place de l'habitation et une nourriture mieux comprise viennent généralement à bout de ces maladies.  

 
  CORYZA
Encore une maladie provenant de l'humidité on de cabanes placées dans des courants d'air ou exposées au froid.
Soigné au début, le coryza n'est pas grave.
Négligé, il dégénère très rapidement en pneumonie mortelle, très contagieuse.
Badigeonner l'intérieur des narines avec de l'eau contenant un désinfectant.
Essayer les inhalations de vapeur de vinaigre et nettoyer les narines avec le même liquide, le tout , deux ou trois fois par jour.
Isoler le malade, le tenir au sec et au chaud.


 INFLAMMATION DES MAMELLES
Une mère privée prématurément de ses nourrissons à la suite de leur mort ou de leur sevrage prématuré peut être atteinte d'engorgement et d'inflammation des mamelles.
Lui donner peu à manger pendant quelques jours afin de diminuer la production du lait, et oindre les mamelles avec de l'huile camphrée.
 Revenir au régime habituel aussitôt l'engorgement disparu.

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