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Les bénévoles de la SAA

La préparation d'une exposition:

Beaucoup de travail en perspective ou le bénévole a de l'importance.

Le travail du bureau avant l'exposition est important et non traçable (affiche,rdv,réunions,bureautique,logistique,organisation...)

Autrement au niveau montage un rendez vous est donné le mercredi après midi pour le matériel (transport et la préparation de la protection de la salle)

Le jeudi le gros boom avec l'installation des cages  dans les règles de sécurité avec aussi le suivi des normes (loi handicap)

Le vendredi matin concerne le passage du jury, le bénévole assure la nourriture des occupants (eau et grains aux vollailles et lapins et autres)

Le week-end est consacré aux ventes et à l'accueil des visiteurs (entrée,bar et bureau de vente aidé de commissaires)

Le dimanche soir les membres présents font le démontage, malgré la fatigue ils sont encore là.

Le lundi matin on débarrasse (transport et rangement dans les locaux de la SAA)

Ci dessus les bénévoles et membres de la SAA lors du montage le jeudi dans la salle Vauban

Ci contre les bénévoles et membres de la SAA qui ont fait les transports entre la salle et le local

Le bénévole (activus benevolus) est un mammifère bipède qu’on rencontre surtout dans des structures sociales appelées «associations» où il peut se regrouper avec ses congénères. Les bénévoles se rassemblent à un signal mystérieux appelé convocation. On les rencontre souvent en petits groupes, dans divers endroits, quelquefois tard le soir, l’œil hagard, le cheveu en bataille et le teint blafard, discutant ferme de la meilleure façon d’animer une manifestation ou de faire des recettes supplémentaires pour boucler le budget. Le bénévole communique énormément grâce à un appareil appelé téléphone. Les conversations téléphoniques, qui lui prennent d’ailleurs beaucoup de temps sur sa vie familiale et sociale, lui permettent de régler les petits problèmes qui se posent au jour le jour. Les ennemis héréditaires du bénévole sont le « Yaka »(nom populaire) et le « Faukon » ou «Fauquon» (les origines du nom n’ont pu être déterminées à ce jour).

Le Yaka (inactivus benevolus simplex) est un mammifère bipède qui se caractérise par la très petite taille de son cerveau, lequel ne lui permet que de connaître deux mots «ya» et «qua» ce qui explique bien son nom. On l’identifie généralement grâce à une mauvaise petite langue et à un grand poil dans la main. Chez quelques rares spécimens, ce poil prend la taille d’une queue de vache. Le Faukon (inactivus benevolus faucul) est un mammifère bipède qui se caractérise par un cerveau un peu plus évolué et un caractère social plus évolué que le Yaka. En effet, le Faukon est plus intégré aux associations et dispose d’une pensée collective rudimentaire. Néanmoins, il ne l’est pas suffisamment que pour participer activement au travail. On l’identifie généralement grâce à une langue bien pendue et par la présence d’un duvet dans la main.
Les Yakas et les Faukons, bien abrités dans les cités anonymes, dans la plus grande immobilité, attendent avec impatience le moment où le Bénévole ne fera pas comme ils l’auraient voulu. Pour la moindre futilité, ils se rueront sur lui avec virulence pour tenter de le mettre en pièce. Pour essayer de l’achever, ils cesseront de payer leur cotisation à la première occasion. A terme, cela prend parfois plusieurs années, cela provoquera chez le bénévole une maladie très grave et souvent fatale, appelée découragement.

Les premiers symptômes de cette maladie implacable et très souvent incurable, surtout quand elle a couvé un certain temps, sont rapidement visibles. Le Bénévole s’absente de plus en plus fréquemment des réunions, il manifeste un intérêt croissant pour son jardin, sourit attendri devant une canne à pêche. Le sujet atteint se sent de plus en plus à l’aise dans un bon fauteuil, assis devant la télévision, activité dans laquelle excellent les Yakas et les Faukons, jusqu’à être dignes de participer à des olympiades en la matière.
Décimés par ce virus sournois, encore appelé désappointement, les bénévoles risquent de disparaître. Il n’est pas impossible que, dans quelques années, on ne rencontrera plus cette espèce que dans les zoos où, comme beaucoup d’animaux enfermés (sur eux-mêmes), ils auront le plus grand mal à se reproduire.
Pendant ce temps, les Yakas et les Faukons, avec leurs petits cerveaux et leurs grandes langues, qui n’auront pas cessé de se multiplier, viendront leur lancer des cacahuètes pour tromper leur ennui. Contemplant les méfaits qu’ils ont causés, ils se rappelleront avec nostalgie du passé, pas si lointain, où le bénévole abondait et où on pouvait le traquer sans contrainte.

N.B. : toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé ne serait évidemment que pure coïncidence.

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